NAISSANCE D'UNE CITE

Publié le par armando

Nous revoilà à Marseille, cité phocéenne sur les rives du Lacydon. Marseille depuis à  bien changer et continue de transformer ceux qui ont quittés la cité depuis quelques temps verront une autre figure de la ville. Marseille en plein travaux entre le tramway et le métrro  http://www.rtm.fr/ comme cela vous vous verrez une idée plus représentative de ma ville d'adoption.

Armando

Ces cités étaient prospères, et leur richesse augmenta encore avec le développement des relations avec les colonies qu'elles avaient créées autour de la Méditerranée. Ainsi, au VIe siècle av. J.-C., Phocée devint la « métropole » (cité-mère) de la colonisation grecque en Méditerranée occidentale. Les Phocéens fondent successivement Massalia (actuelle Marseille, d'où son appellation de "cité phocéenne") en 600 av. J.-C., près de l'embouchure du Rhône, puis Aegitna (Cannes), Antipolis (Antibes) ou encore Nikaïa (Nice). Puis Alalia (actuelle Aleria), un comptoir sur la côte occidentale de la Corse, face à l'Étrurie vers 545 av. J.-C., ainsi que de puissantes colonies en Espagne.

En 546 av. J.-C., Phocée est prise par les Perses et détruite. Les riches familles de la métropole auront eu le temps de fuir et de venir se réfugier dans leurs colonies, contribuant ainsi à leur développement.

NAISSANCE D'UNE CITE

NAISSANCE D'UNE CITE

 
Voici le récit des noces de Protis, le marin phocéen, avec Gyptis, la fille du roi ligure Nann dont la tribu était installée sur les rives du Lacydon.

 
Venu de lointaine Phocée, l'une des plus célèbres cités grecques de la côte d'Asie mineure (aujourd'hui turque), Protis a accompli un voyage de plus de 2000 kilomètres pour implanter un relais commercial en Méditerranée occidentale. Ainsi a débuté, six siècles avant notre ère, l'histoire de Massalia, la plus ancienne ville de France .Pour les cités grecques d'Europe et d'Asie mineure, il était courant à l'époque de recourir à cette forme de colonisation "pacifique".Il s'agissait pour elles de faire face aux difficultés d'une économie souvent fragilisée par les poussées démographiques, les disettes et le manque de terres à partager. Autant de raisons qui incitaient les plus jeunes à aller voir ailleurs si la vie était plus douce... Il s'agissait aussi de trouver de nouveaux débouchés pour le négoce.
Fort Saint-Nicolas



Situé sur un emplacement stratégique sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, le fort St-Nicolas se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

En 1660, Marseille est assujettie au pouvoir royal après l'attaque d'une armée de 7000 hommes commandée par le Duc de Mercoeur. Louis XIV décide l'édification du fort St-Nicolas pour protéger la rade de Marseille, mais aussi afin de contrôler une ville qui lui a été longtemps hostile.
Les travaux sont menés suivant les plans en " étoile " du Maréchal des Camps et Commissaire Général des Fortifications Louis Nicolas de Clerville, et achevés en 1664.
Vauban modifie peu l'oeuvre de son prédécesseur : il fait ajouter des batteries rasantes, et la fausse braye que l'on voit encore aujourd'hui autour du bas-fort.
Tout au long du XVIIIème siècle, la citadelle abrite une garnison.
Le 18 mai 1790, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires qui s'attaque à la partie de l'enceinte orientée vers la ville. Soucieuse de conserver un ouvrage utile à la défense de la patrie, l'Assemblée Nationale ordonne l'arrêt des démolitions par un décret en date du 28 mai.
Le 4 janvier 1794, Bonaparte, Inspecteur des côtes de la méditerranée écrit au ministre de la Guerre : " le fort St-Nicolas n'est pas susceptible de défense. Les trois enceintes qui fermaient la ville du côté de ce fort ont été démolies et le rendent accessible de tous les côtés. Il est pourtant indispensable de le mettre en état de défense au moins contre les efforts de quelques malveillants. Il faudrait pour cet objet relever une des trois enceintes. Je vais faire placer des pièces de canon sur le fort de manière à maîtriser la ville ". Cette lettre vaut au futur empereur une convocation par la Convention, les représentants du peuple invoquant le danger d'une " bastille marseillaise "
La citadelle n'est restaurée qu'en 1834, au moyen de pierres grisâtres qui tranchent avec les teintes rosées de celles utilisées à l'origine.
Sur ordre de Napoléon III, des travaux routiers scindent la citadelle en deux forts distincts, et ouvrent un boulevard à la circulation : baptisé boulevard de l'Empereur en 1864, il devient boulevard Victor Hugo en 1870, boulevard du Pharo en 1871, puis boulevard Charles Livon en 1922.
En 1887, les autorités militaires renomment le Fort St-Nicolas supérieur qui devient le fort Entrecasteaux, du nom d'un navigateur français. Le bas fort St-Nicolas prend le nom de fort Ganteaume, en hommage à un ancien vice-amiral, préfet maritime de Toulon.

Le 14 janvier 1969, l'ensemble du fort est classé monument historique.

Dès 1696, cinq protestants accusés d'espionnage pour le compte de Guillaume d'Orange sont enfermés au fort St-Nicolas. En 1823, à la suite de l'expédition d'Espagne, le fort reçoit 569 prisonniers. Par la suite, la citadelle sert de séjour aux soldats condamnés à de courtes peines par les tribunaux militaires. En 1939, elle accueille deux hôtes célèbres : Jean Giono, qui évoque dans son roman " Noé " la cellule où il fût reclus vingt jours sans lumière et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure



Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre 1852, consacrée le 6 mai 1896, les plans sont de l'architecte Léon Vaudoyer. A sa mort, en 1872, Henry Espérandieu reprend le chantier jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est enfin Henri Revoil qui achève la nouvelle cathédrale.

De style romano-byzantin, elle est en forme de croix latine avec déambulatoire. Sa longueur totale est de 146 m, la coupole principale a près de 70 m de hauteur et 18 m de diamètre.

A signaler :

A l'extérieur :  la façade ornée des statues du Christ, des apôtres, Saint Pierre et Saint Paul et les saints de Provence, les tympans sculptés ; la statue en bronze de Mgr de Belsunce, évêque de Marseille lors de la peste de 1720.

A l'intérieur : les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly, le Christ et Sainte Véronique par Auguste Carli, le Ciborium en onyx et les autels de Jules Cantini, le tombeau de Saint Eugène de Mazenod dans la chapelle axiale.

Place de la Major 13002 Marseille
(Métro : Joliette)
Abbaye de Saint-Victor



Antiquité

Sous l'empire romain, le site de l'abbaye est d'abord une carrière puis devient une nécropole chrétienne peut-être bâtie autour des dépouilles des martyrs Volusianus et Fortunatus. Victor, le martyr qui fut décapité et qui a donné son nom à l'abbaye a été officier dans une légion thébaine entièrement composée de chrétiens et massacrée par l'empereur Maximien Hercule en l'an 302, selon Euchère, archevêque de Lyon au milieu du Ve siècle.

C'est autour de cette grotte que le monastère a été fondé, hors les murs de Marseille, par Jean Cassien aux environs de 415 et l'église en 440.
Moyen-Age

De 750 à 960, Saint-Victor est la résidence des évêques de Marseille. Charlemagne fait une donation (confirmée par Louis le Pieux et par son fils Lothaire Ier) à l'abbaye concernant « le droit sur le sel et autres marchandises, ainsi que des droits de douanes et d'ancrage sur les bâtiments venant au port de la ville de Marseille ». Assurant par ailleurs la puissante abbaye de sa protection, Lothaire accroît le contrôle impérial sur les régions du sud de la France.
Vers la fin du IXe - début Xe siècle, la puissance de l'abbaye bénédictine de Saint-Victor de Marseille est mise à mal par les raids barbares qui la ruineront entièrement.
Honorat II, chargé de l'épiscopat de la ville en 948 et parent du premier vicomte de Marseille, reconstruit l'abbaye et y rétablit la vie monastique. Son parent Pons Ier, évêque en 977, continue son oeuvre. Le premier abbé de Saint Victor sera Wilfredus (ou Guilfred), en 1005. Ce dernier reconstruira l'abbaye, dévastée par les Sarrasins, et en fera un lieu prospère, renommé et exemplaire qui obtiendra du pape Jean XVIII d'importantes concessions qui seront par la suite confirmées et étendues par de nombreux papes.
Aux alentours de 1020 et jusqu'en 1047, le moine Catalan Isarn est abbé de Saint-Victor. Sa promotion de la puissance de l'abbaye est spectaculaire : en 1040, le pape Benoît IX consacre l'église, et après sa mort le 24 septembre 1047, Isarn sera canonisé.
Le 28 septembre 1362, Guillaume Grimoard, Abbé de Saint-Victor, est élu pape et prend le nom d'Urbain V. Après sa mort en Avignon, ses restes sont transportés à Saint-Victor dont il n'a jamais cessé d'être le bienfaiteur.
De 1570 à 1588, Jules de Medicis est abbé de Saint-Victor. Les historiens le soupçonnent d'avoir pillé la bibliothèque de l'abbaye dont les ouvrages connus par un inventaire du XIIe siècle - notamment des manuscrits antiques - ont disparu. Mazarin, abbé de Saint-Victor en 1655 est lui aussi soupçonné de s'être accaparé une partie de ces livres.

Renaissance

Le 17 décembre 1739, Clément XII décrète la laïcisation de l'abbaye, affectée à la seule noblesse provençale.
En 1794, l'abbaye et les deux églises sont dépouillées de leurs trésors, les reliques sont brûlées, l'or et l'argent servent à battre des monnaies et le lieu devient un dépôt de paille et de foin et même une prison.
Selon Joseph Marchand, si l'église a été conservée, c'est parce qu'elle abritait des forçats. C'est ce même Joseph Marchand qui laissera des témoignages montrant que le cloître servit à héberger les soldats appelés les allobroges.
XXème siècle

En 1963, la ville de Marseille et le Ministère des Affaires Culturelles démarrent des fouilles et une restauration complète de l'abbaye qui entre à l'Inventaire des monuments historiques en 1997.

Publié dans Art et culture

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R
<br /> Bisous ................rose
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D
Bonjour Armando...<br /> Je venais, un peu en retard, te souhaiter une bonne année 2007, pleine de bonnes choses, de bonheur, de santé, de joies... et que tous tes souhaits se réalisent... <br /> Bon week-end... bises et à bientôt.
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A
Bonjour Armando, un petit coucou pour savoir comment tu vas, bien j'espère? Je lis avec interet tous des derniers articles sur Marseille ! Bisous et à bientot !
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:
merci pour ce savoir sur cette ville, j'en étais complétement ignorante<br /> <br /> très bonne fin de journée sous les bises du jour, mouillées par ici
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