Accident de canyoning :Le drame

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Un journée qui devait se passer sans encombre et dans le meilleur esprit qui soit, mais voilà même si on est prudent et qu'on prend toutes les précautions on n'est à l'abri de rien. Qu aurait pu prévoir ce qui allait arriver, qui aurait pu prévoir pareil drame ? Personne hélas !  En espérant que le moniteur a su estimer à sa juste valeur la forcre du courant avant de s'aventurer avec des enfants, en espérant aussi qu'il a su mesurer les risques d'une telle aventure. Mais ne jetons la pierre à personne sans réellement savoir ce qui c'est vraiment passé ce jour, est-ce la faute à malchance ? De toute façon malchance ou pas il y a eu mort d'hommes et surtout celle d'un ado de 12 ans, on ne peut pas refaire l'histoire après coup...Malheureusement.
Armando


TF1-LCI
Accident de canyoning : le moniteur s'est jeté à l'eau le premier
Les enfants de la colonie s'accordent à dire que l'adolescent s'est bien élancé après le moniteur. Ils sont morts dimanche près de Cluses, en Haute-Savoie.

L'enquête devra aussi déterminer si le courant était trop fort ce jour-là pour maintenir l'excursion.



Apparemment le moniteur avait respecté les consignes de sécurité. Les gendarmes ont établi lundi une nouvelle version de l'accident de canyoning qui a fait deux morts, un adolescent de 12 ans et le moniteur, dimanche près de Cluses en Haute-Savoie. Les premiers témoignages avaient fait penser qu'Elias, 12 ans, s'était élancé dans le toboggan naturel du canyon Balme, sur la commune de Maglan, en premier. Toujours selon ces premiers témoignages, le moniteur de 39 ans avait plongé pour secourir l'enfant emporté par les flots, se noyant à son tour. Mais les six autres enfants de la colonie ont affirmé aux gendarmes de Cluses que le moniteur avait respecté la consigne selon laquelle il doit se lancer en premier pour reconnaître l'obstacle avant d'y engager son groupe.
 
Selon le directeur de l'enquête, le scénario est donc le suivant : l'accident s'est en fait produit lors du passage d'un deuxième tobbogan, le premier ayant été franchi sans encombre. "Le petit Elias est passé en troisième position, derrière le moniteur et un autre enfant. Le moniteur, diplômé et fort de 14 ans d'expérience, est ensuite remonté sur la berge pour surveiller le groupe", a poursuivi l'officier. C'est alors qu'il a vu l'enfant s'enfoncer dans l'eau, et ne pas remonter. "Il a aussitôt plongé mais lui-même n'est pas reparu", a ajouté le capitaine qui a précisé que les membres du groupe étaient "bien équipés". Interrogée sur LCI, la substitut du procureur de Bonneville a confirmé que le moniteur "est passé en premier sur ce toboggan. Il s'est mis en bas au niveau de la cuvette et a attendu que les enfants viennent l'un après l'autre et sautent ce toboggan".

Les enfants ont choisi de rester

L'enquête ouverte pour homicide involontaire par imprudence devra également déterminer s'il était opportun de maintenir la sortie malgré les pluies qui avaient dangereusement gonflé le torrent. En temps normal, ce parcours d'initiation est facile. Mais le courant était assez fort. Et c'est justement parce qu'il y avait beaucoup trop d'eau et que le canyon était peu praticable, que ce site d'ordinaire très fréquenté était peu pratiqué ces derniers jours. "Jeudi, il avait plu et neigé en altitude dans le secteur, et il faut compter quatre jours pour que le volume de l'eau baisse", souligne un autre guide. Contacté par l'office de tourisme des Carroz, à 20 km des lieux du drame, pour une série de photos de canyoning le 14 août, le bureau des guides de la station avait réservé sa réponse à dimanche soir, "car la hauteur de l'eau rendait l'expédition trop dangereuse".

Parallèlement, "les enfants ont décidé de continuer le séjour", jusqu'au 23 août, "dans le deuil et la continuité des activités", selon le maire de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, d'où ils sont originaires. Les enfants et les animateurs ont eu dimanche deux séances de travail avec des psychologues. "La première s'est faite avec les six enfants concernés, qui ont merveilleusement réagi car ce sont eux qui ont prévenu les secours", a souligné le maire. L'accompagnatrice de 24 ans qui s'était à son tour lancée à leur secours était toujours, lundi, dans un état grave. Le pronostic vital était toujours réservé lundi matin.

 

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A
j ai vu ça au info j etais petrifié ... de plus en plus il y a de catastrophe ... la peur d envoyé ses enfants en vacances devient enorme bisous
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