Roger LECOMTE

Publié le par armando

Bonjour ami(es) de passionpoesie, je viens de faire la connaissance ce matin même de Roger Lecomte et comme je l'ai toujours fait l'envie de partager est plus fort que moi. Quand je lis des extraits de roman comme celui là l'envie me prend d'en faire autant mais est-ce donner seulement à tout le monde? Plus de trente années de poésie c'est vous dire la quantité d'écrits qu'il a du accumuler tout au long de sa vie ! Je vous laisse découvrir cet homme là, rien que le titre m'a donné l'envie de me procurer son livre. Tout incite ici à la rêverie, aux voyage cette magie qui nous fait oublier nos soucis quotidiens pour aller voir plus, pour comprendre que la vie n'est pas faite que pour les malheurs, les drames mais aussi pour la joie, les rires et sourires et fou rires quand plongé dans un livre on en oublie l'heure qui tourne pages après pages on est transporté vers un ailleurs où l'auteur nous conduit par la main. Endroit réelle ou imaginaire peu importe l’essentiel est le plaisir qu’on y prend que se soit des thrillers ou des romans historiques que se soit des recueils de poèmes ou biens des ouvrages de science fictions l’important à cet instant c’est de faire abstraction du moment le temps ou vous passez à le lire.

Merci de vos nombreux passages sur mon site je profite ici pour tous vous saluer et vous dire que j’apprécie énormément ces instants d’amitié. J’essaie de répondre à chacun d’entre vous sans oublier personnes si c’était le cas je vous prie de m’en excuser. J’aime partager ces moments d’émotions avec vous. Je parcours chacun de vos blog et je l’ai trouvent tous aussi bien les uns que les autres.

Amicalement

Armando

Chanson de l’iguane sur un réverbère ou les chemins de traverse
mercredi 15 février 2006.
 
Après un long silence, Roger Leconte nous propose de découvrir son dernier recueil Chanson de l’Iguane sur un réverbère paru aux Editions Chemins de Plume.
Roger Lecomte : Chanson de l’iguane sur un réverbère
Roger Lecomte : Chanson de l’iguane sur un réverbère
Editions Chemins de Plume, EAN : 9782849540213, 14 €
Cet ouvrage a tout d’un livre d’heures que l’on conserve toujours à portée de main.

Les poèmes couvrent une large période qui s’étend de 1972 à 2004, c’est donc une véritable “ somme de poésie ” que l’auteur nous invite à découvrir aujourd’hui.

En effet, depuis Mémoire d’Asphalte (1984), l’auteur a traversé de longs silences, ponctués seulement par des parutions en revues.

Entre 1984 et 1996, la plume de Roger Lecomte semble comme suspendue. Lorsque vous demandez au poète la raison de cette “ parenthèse sans voix ”, il vous répond, citant Blaise Cendrars avec un petit sourire : "je n’écris pas par métier", mais par crises. Cela m’évite chaque fois une visite chez le psychanaliste !"

Cette poésie ressemble à un chemin de traverse où chaque blessure se couvre du manque de mots : je suis fragile comme un mur, nous confie l’auteur, comme pour s’excuser. L’image éclate, souvent amère ou ironique, une autre façon de repousser la porte béante. La chute n’est jamais très loin et l’on risque souvent d’être submergé par " ...ce frisson de vivre / en moi comme une écharde / comme un poignard..."

On assiste à des règlements de compte entre l’amour pétrifié par l’hiver et l’existence à marée-basse .

On décèle également une recherche de rythme dans ces vers, peut-être plus classiques, mais dont la finalité demeure la mise en espace du verbe. L’oralité représente pour Roger Lecomte, la destination initiale de toute poésie, c’est pour elle qu’il se livre sur le papier, entre la plume et l’encre.

Le livre et son intimité complètent cette première vocation, celle du partage direct avec les autres. Entre chanson et fable, le poète se heurte sans cesse à “ l’insoutenable / légèreté d’être. ” Au delà de cette errance, il n’existe qu’un remède, un seul “ je vis, j’écris ”.

Le souffle trouve enfin sa véritable signification dans l’écriture et même si un jour nous disparaîtrons / sous un manteau d’années ”, l’essentiel n’est-il pas de comprendre que “ c’était nous, sa plus belle histoire ”

Découvrez ce poète toujours à cheval entre deux teintes, deux vies, deux mondes, il vous enchantera, mais attention, saisissez le poème, accrochez l’oreille du mot, car Roger Lecomte “ ne fait que passer... ”

" Dix et vingt ans passèrent
et les amours et les vivants
les songeries nocturnes et les dérives
Toujours persistait la fragile musique des hommes
Même si l’on entendait de très loin la vie
La mort
Comme un rappel
Moudre en ricanant la petite crécelle du Temps
Dix et vingt ans passèrent
De fausse pistes se traçaient çà et là de mes sables
Puis nous nous reconnûmes
Dans le désert des autres
Par un soir de Brumaire
Quand les cafés n’en finissent pas d’éteindre
Ces lumières incertaines auxquelles on s’accroche
Faute d’ailleurs
Quant le jour décline sur la mer
Et que la vie nous donne à entendre son ressac
Bien au delà des mots...
Et l’on renaît
En attendant que dix ou vingt ans passent encore
Et que mille hivers nous séparent. "

Publié dans passionpoesie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
pas eu le temps de lire mais je reviendrai, je suis très en retard pour suivre les amis<br /> Petit kikou d'une chaude après-midi un peu venteuse<br />  bon 14 juillet avec des :0010: celle là de photo n'est pas de moi, les vraies sont sur... mon blog
Répondre
A
coucou toi , passage entre deux larmes bisous
Répondre
D
Bonjour Armando...<br /> C'est un très beau poème... Le temps qui passe, c'est pas toujours facile à assumer... pour tout le monde... Mais il court, irrémédiablement... <br /> Bonne journée.
Répondre
I
comme il porte bien son nom!!<br /> merci<br /> bises<br /> à bientôt
Répondre
A
bonne soirée a toi et merci encore.bisous
Répondre